Comment choisir entre le régime fiscal de l’impôt sur le revenu (IR) et celui de l’impôt sur les sociétés (IS) ?

En tant que dirigeant de TPE dans la région grenobloise (Grenoble, Voiron…), vous vous êtes sans doute demandé quel régime d’imposition choisir pour votre entreprise. Le choix entre l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS) est une décision qui a des conséquences durables sur la fiscalité de votre entreprise et de vous-même. Chez Sermorens Consultants (cabinet d’expertise comptable à Grenoble et Voiron), nous accompagnons de nombreux entrepreneurs dans ce choix. Avec des explications claires, des exemples concrets et les données fiscales 2025 à jour.
IR vs IS : de quoi parle-t-on ? (Définitions rapides)
Impôt sur le Revenu (IR) :
Ici, c’est votre revenu en tant qu’entrepreneur qui est imposé. Le bénéfice de l’entreprise « remonte » directement dans votre déclaration personnelle. Concrètement, si vous êtes en entreprise individuelle ou dans une société de personnes (SNC, SCI par exemple), le bénéfice réalisé s’ajoute à vos autres revenus et est taxé selon le barème progressif de l’IR, de 0 % à 45 % environ (pour la tranche la plus haute). Il n’y a pas d’impôt au nom de l’entreprise elle-même : vous payez l’impôt sur le bénéfice, pas la structure. Par exemple, un bénéfice de 30 000 € sera imposé en partie à 11 % puis 30 % suivant les tranches du barème, alors qu’un bénéfice beaucoup plus élevé pourrait atteindre la tranche maximale à 45 %. Ce régime englobe aussi le fameux micro-entrepreneur (micro-fiscal), avec ses seuils simplifiés (CA < 77 700 € pour les services, abattement forfaitaire pour charges, etc.)
Impôt sur les Sociétés (IS) :
Ici, c’est l’entreprise (personne morale) qui paye l’impôt sur ses bénéfices. Les sociétés de capitaux (SARL, SAS, SA, etc.) sont en principe soumises à l’IS. Le taux d’IS est fixe : 25 % sur le bénéfice imposable, avec un taux réduit de 15 % sur la part du bénéfice jusqu’à 42 500 € (pour les petites sociétés remplissant les conditions, par exemple chiffre d’affaires ≤ 10 M€)impots.gouv.fr. Ce taux est donc bien inférieur au taux marginal maximum de l’IR (45 %).
Attention, l’IS ne signifie pas zéro impôt pour vous : si vous, dirigeant et associé, vous versez une rémunération, elle sera déduite du bénéfice de la société (réduisant l’IS) mais imposée pour vous à l’IR comme un salaire. Si vous prenez des dividendes sur le bénéfice après IS, ils subiront la flat tax 30 % (PFU) ou l’imposition au barème après un abattement de 40 % selon votre choix. L’IS crée donc une imposition à deux niveaux : d’abord la société sur ses bénéfices, puis éventuellement vous sur vos revenus tirés de la société.
Avantages de l’impôt sur le revenu
✅ Simplicité et coûts réduits
Pas besoin de créer une société à part entière. Les formalités comptables et juridiques sont allégées, surtout si vous bénéficiez du régime micro-entreprise (recettes modestes) avec comptabilité ultra-simplifiée et abattements forfaitaires. C’est un régime accessible, bien adapté aux tout débuts d’activité.
✅ Imposition possiblement très faible si vos bénéfices sont modestes
Le barème progressif de l’IR comporte une tranche à 0 % puis 11 % sur les premiers revenus. Concrètement, si votre TPE dégage un petit bénéfice et que vous avez peu ou pas d’autres revenus, vous pourrez être peu ou pas imposé du tout. Par exemple, avec 15 000 € de bénéfice et aucune autre ressource, la majeure partie pourrait n’être imposée qu’à 0 % ou 11 %. Dans ce cas, être à l’IR vous évite de payer de l’IS, qui aurait prélevé 15 % dès le premier euro de bénéfice.
✅ Déficits imputables sur votre revenu global
En cas de démarrage difficile ou d’investissement lourd, votre entreprise peut être en perte. Sous régime IR, ce déficit vient réduire votre revenu imposable global personnel. Cela peut alléger vos impôts personnels d’autant, ou même générer une économie d’impôt si vous aviez d’autres revenus imposés. C’est un avantage pour les entrepreneurs qui ont, par exemple, un emploi salarié à côté ou d’autres sources de revenus la première année : la perte de la nouvelle activité viendra diminuer l’imposition de l’ensemble du foyer fiscal.
✅ Flexibilité initiale
Si vous hésitez, commencer à l’IR peut être prudent car vous gardez la possibilité de basculer vers l’IS plus tard. En effet, tant que vous êtes en IR, vous pouvez décider d’opter pour l’IS à n’importe quel exercice futur, si vous jugez ce régime plus intéressant. Cette souplesse vous permet de tester votre activité sans vous engager tout de suite dans un choix potentiellement irréversible.
Inconvénients de l’impôt sur le revenu
🔺 Fiscalité lourde si les bénéfices augmentent
Le barème progressif de l’IR devient rapidement moins favorable dès que vos bénéfices sont conséquents ou que vous avez d’autres revenus. Les TPE en forte croissance peuvent voir leur bénéfice taxable passer dans des tranches élevées (30 %, 41 %, 45 %), alors qu’en IS le taux resterait plafonné à 25 %. Par exemple, pour un bénéfice de 80 000 € qui tombe en partie dans la tranche à 41 %, l’IR à payer serait beaucoup plus élevé que l’IS forfaitaire à 25 % sur ce même montant. À titre d’illustration, l’imposition personnelle peut monter jusqu’à 45 % du bénéfice dans les cas de revenus importants.
🔺 Cotisations sociales sur la totalité du bénéfice
Sous IR, votre bénéfice = votre revenu, et c’est sur ce revenu que sont calculées vos cotisations sociales de travailleur indépendant (URSSAF, retraite TNS, etc.). Il n’y a pas moyen d’y échapper : même si vous laissez de l’argent dans le compte bancaire de l’entreprise, juridiquement il est à vous, donc soumis aux charges sociales. Ces cotisations représentent généralement 35 % à 45 % du bénéfice imposable selon les cas. C’est énorme ! À l’IS au contraire, on le verra, vous ne payez des cotisations sociales que sur la partie que vous vous versez en rémunération.
🔺 Aucun lissage ou capitalisation possible
Tout bénéfice réalisé vous est immédiatement imposé personnellement, même si vous décidez de le laisser dans l’entreprise pour épargner ou investir plus tard. À l’IR, on ne peut pas « capitaliser » des bénéfices à faible coût fiscal : chaque euro gagné est tout de suite considéré comme un revenu pour vous. En clair, impossible de constituer une trésorerie importante dans l’entreprise sans subir l’imposition personnelle et les cotisations correspondantes.
🔺 Moins d’outils d’optimisation
Avec l’IR, il n’y a pas de notion de dividendes, de choix de rémunération du dirigeant, etc. Le résultat vous appartient et vous est imposé tel quel. Vous disposez donc de moins de leviers pour optimiser votre fiscalité. Par exemple, aucune possibilité de bénéficier du taux réduit 15 % sur les premiers 42 500 € de bénéfice (réservé aux sociétés à l’IS) ou d’arbitrer entre salaire et dividende. De même, certaines niches fiscales spécifiques aux sociétés (crédit d’impôt recherche, etc.) ou schémas d’optimisation (intéressement, dividendes non soumis à cotisations dans les SAS, etc.) ne s’appliquent pas si vous êtes imposé à l’IR sur votre entreprise individuelle.
Avantages de l’impôt sur les sociétés
✅ Taux d’imposition plafonné et avantageux
Le taux normal de l’IS est aujourd’hui fixe à 25 %, avec un taux réduit de 15 % sur la première tranche de bénéfices (jusqu’à 42 500 €) pour les PME éligibles. Cela signifie que même si votre société dégage de gros profits, l’impôt sur les sociétés ne dépassera pas 25 % du bénéfice (alors qu’à l’IR vous pourriez atteindre 45 % sur la dernière tranche). Pour une petite entreprise, bénéficier de 15 % sur les premiers milliers d’euros de bénéfice est un vrai plus : par exemple, sur 40 000 € de profit, l’IS ne serait que ~6 000 €, alors qu’à l’IR ce profit pourrait être bien davantage taxé si c’est votre revenu principal.
✅ Possibilité de réinvestir les bénéfices à moindre coût
C’est l’un des atouts majeurs de l’IS. Les sommes que vous décidez de laisser dans la société pour assurer son autofinancement, investir dans du matériel ou embaucher ne subissent que l’impôt société (15 %/25 %) et pas votre impôt personnel immédiat. Vous ne payez des cotisations sociales que sur ce que vous prenez comme rémunération personnelle. En d’autres termes, les bénéfices non distribués peuvent croître dans l’entreprise avec un frottement fiscal limité, ce qui accélère la capacité de croissance de votre TPE. C’est idéal si votre objectif est de faire grossir la société en accumulant des fonds d’une année sur l’autre (par exemple pour financer une expansion, constituer une réserve de sécurité, etc.).
✅ Optimisation salaire/dividendes
En IS, vous pouvez vous verser une rémunération de dirigeant, qui sera déductible du bénéfice imposable de la société (réduisant l’IS), et/ou vous attribuer des dividendes sur les bénéfices restants. Ce double mode de rémunération permet souvent d’optimiser la fiscalité globale. Par exemple, beaucoup de dirigeants se versent un salaire raisonnable (pour valider des trimestres de retraite, couvrir leurs besoins et profiter des charges déductibles), puis prennent le surplus en dividendes soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Les dividendes, surtout dans les structures type SAS, ne supportent pas de cotisations sociales. Ce panachage offre une souplesse pour minimiser l’imposition globale du dirigeant.
✅ Limitation de la base soumise aux cotisations sociales
À l’IS, vous cotisez en tant que dirigeant uniquement sur votre salaire. Si l’entreprise fait 50 000 € de bénéfice et que vous n’en prenez que 30 000 € en rémunération, seuls ces 30 000 € subiront les cotisations sociales. Les 20 000 € restants, laissés en bénéfice dans la société, ne supportent que l’IS (éventuellement 15 % puis 25 %). Cela peut représenter une économie très importante de charges sociales par rapport au régime IR où les 50 000 € entiers seraient assujettis à cotisations. En optimisant ainsi, beaucoup de dirigeants de TPE parviennent à se rémunérer de façon plus efficiente.
✅ Crédibilité et protection
Au-delà de la fiscalité, le passage en société (IS) donne une structure juridique distincte, ce qui peut rassurer des partenaires ou clients, faciliter l’entrée d’associés, et protéger votre patrimoine personnel en cas de coup dur (responsabilité limitée). Ce ne sont pas des avantages fiscaux directs, mais ce sont des éléments à prendre en compte dans le choix global du statut de votre entreprise.
Inconvénients de l’impôt sur les sociétés
⚠️ Formalités et coûts de structure
Adopter l’IS implique souvent de créer une société (SARL, SASU, EURL…). Cela engendre des formalités juridiques (statuts, immatriculation) et une comptabilité plus rigoureuse (bilans annuels, liasse fiscale IS…). Il faut tenir une comptabilité d’engagement, éventuellement payer un expert-comptable. Ces obligations administratives alourdissent la gestion de la TPE et génèrent des coûts à ne pas négliger.
⚠️ Double imposition des bénéfices distribués
C’est le revers de la médaille de l’IS. Si la société verse des dividendes sur ses bénéfices après IS, ces sommes subissent une seconde taxation au niveau des associés. En général, c’est le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % qui s’applique sur les dividendes perçus. Ainsi, un même euro de bénéfice peut être imposé deux fois : d’abord à 25 % au niveau société, puis à 30 % au niveau personnel. Le taux global peut ainsi approcher les 46 %. L’IS n’est donc pas toujours plus avantageux que l’IR, selon ce que vous faites des bénéfices.
⚠️ Option souvent irréversible
Passer à l’IS est un choix engageant. Une fois l’option exercée, le retour en arrière vers l’IR est très encadré. Depuis 2019, une renonciation est possible dans les 5 années suivant l’option, mais elle est unique. Au-delà de ce délai, l’option IS devient irrévocable. Il est donc essentiel de bien évaluer la pertinence de ce choix avant de s’engager.
⚠️ Pertes non imputables sur vos autres revenus
À l’IS, les pertes de l’entreprise ne peuvent pas être utilisées pour réduire vos autres revenus personnels. Elles restent dans la société et ne sont reportables que sur ses bénéfices futurs. Contrairement à l’IR, vous ne bénéficiez pas d’un allègement fiscal immédiat sur votre foyer fiscal global en cas de déficit.
⚠️ Cas particuliers de plus-value de cession
En cas de cession ou d’arrêt d’activité, la fiscalité peut être moins favorable à l’IS. Les entrepreneurs à l’IR peuvent, dans certaines conditions, bénéficier d’exonérations de plus-value (petite entreprise, départ à la retraite, durée de détention…). À l’IS, ces abattements ne s’appliquent pas sur les plus-values réalisées par la société. La plus-value sera imposée à l’IS, puis potentiellement à nouveau lors de la distribution aux associés. Cela peut rendre l’IR plus favorable pour les projets de cession à moyen ou long terme.
Comment choisir le régime fiscal adapté à votre TPE ?
Après avoir listé tout cela, vous vous dites peut-être : “D’accord, mais concrètement, qu’est-ce qui est le mieux pour moi ?” La réponse dépend avant tout de votre situation et de vos objectifs. Voici quelques pistes et critères simples pour vous guider :
Cas pratiques : comment trancher entre IR et IS ?
📌 Cas n°1 : Michel, consultant informatique en micro-entreprise
Michel, 45 ans, est consultant informatique à Grenoble. Il a créé son activité en micro-entreprise (entreprise individuelle) il y a 3 ans. Son chiffre d’affaires annuel est d’environ 70 000 €, pour un bénéfice net autour de 30 000 € après abattement. Il est marié, sa conjointe a un petit salaire, et ils ont deux enfants à charge.
- Michel est imposé à l’IR : une partie de ses 30 000 € n’est pas imposée grâce au quotient familial, le reste est taxé à 11 % et 30 %.
- Il paie environ 22 % de cotisations sociales sur son chiffre d’affaires (régime micro-social).
- La charge fiscale et sociale reste raisonnable. La simplicité du régime micro lui convient bien.
En 2025, Michel se demande s’il doit créer une EURL ou une SASU pour passer à l’IS. Toutefois :
- S’il opte pour l’IS, il perdrait le régime micro et entrerait dans un régime comptable complet.
- Il devrait probablement se verser un salaire, avec de nouvelles charges sociales à la clé.
Le conseil : tant qu’il ne dépasse pas les seuils du régime micro (77 700 € pour les prestations de service), il est judicieux pour Michel de rester à l’IR. Une bascule vers l’IS serait pertinente dès que :
- Son bénéfice annuel dépasse les 50 000 € ;
- Il sort du régime micro ;
- Il souhaite réinvestir une partie significative de ses bénéfices dans son activité.
Il pourra alors créer une société à l’IS, se verser un salaire ajusté à ses besoins et conserver le reste pour financer son développement. Pour le moment, Michel continue de bénéficier de la simplicité de l’IR, tout en planifiant sa transition avec Sermorens Consultants.
📌 Cas n°2 : La famille Durand et leur SCI de location nue
La famille Durand possède, via une SCI à Voiron, un petit immeuble de 4 appartements en location nue. Par défaut, la SCI est soumise à l’IR : chaque associé est imposé sur sa quote-part des loyers.
- Loyers perçus : 24 000 €
- Charges déductibles : 10 000 €
- Revenu foncier net imposable : 14 000 €
- Répartition : 40 % pour chaque parent (5 600 € chacun), 10 % pour chaque enfant (1 400 € chacun)
- Taux marginal d’imposition des Durand : 30 % + 17,2 % de prélèvements sociaux
Résultat : une fiscalité de près de 47,2 % sur une large partie des revenus fonciers. C’est lourd.
Ils envisagent de passer à l’IS pour :
- Profiter du taux réduit de 15 % jusqu’à 42 500 € de bénéfices ;
- Déduire l’amortissement du bâtiment (ex. : 2 % de 400 000 € = 8 000 €/an).
Impact estimé :
- Résultat imposable après amortissement : ~6 000 €
- IS à payer : 900 € (15 %)
- Comparé à l’IR + prélèvements sociaux (~6 600 €), l’économie est significative à court terme.
Mais attention : en cas de vente, la SCI à l’IS sera soumise à l’IS sur la plus-value, sans abattement pour durée de détention. Les Durand pourraient ainsi perdre le bénéfice d’une exonération totale possible en IR après 30 ans.
Le conseil : opter pour l’IS uniquement si l’objectif est de conserver le bien très longtemps et de maximiser la trésorerie annuelle. En cas de projet de vente à moyen terme (retraite, succession…), mieux vaut rester à l’IR.
📌 Cas n°3 : Aude, entrepreneure en forte croissance
Aude dirige une entreprise individuelle de e-commerce à Grenoble depuis 4 ans. Son bénéfice 2024 s’élève à 90 000 €.
- Elle est imposée à l’IR : une grande part de ses revenus tombe dans la tranche à 41 %.
- Elle paie environ 35 % de cotisations sociales.
- Résultat : moins de la moitié de son bénéfice lui reste après impôts et charges.
Avec son expert-comptable chez Sermorens, elle étudie l’option IS. Deux choix s’offrent à elle :
- Adopter le statut d’Entrepreneur Individuel à l’IS ;
- Créer une SASU pour bénéficier d’une meilleure protection juridique et préparer l’ouverture à des investisseurs.
Aude opte pour la SASU. Son organisation évolue ainsi :
- Salaire annuel : 50 000 €
- Reste dans la société : ~40 000 € soumis à 25 % d’IS = 10 000 €
- Dividendes éventuels à verser plus tard, soumis à 30 % (flat tax)
Elle bénéficie ainsi d’un allègement immédiat de sa charge fiscale, tout en préservant des ressources dans l’entreprise pour :
- Financer du stock
- Investir en publicité
- Préparer une embauche
Conclusion : le passage à l’IS marque une nouvelle phase pour son activité, avec une structure solide, fiscalement plus efficace, et prête à se développer.
🧩 En conclusion : faites-vous accompagner
Choisir entre l’IR et l’IS dépend :
- Du niveau de bénéfices
- De vos besoins personnels de trésorerie
- De votre situation familiale
- De vos projets à moyen et long terme
En 2025, les règles fiscales sont stabilisées. Ce contexte permet d’anticiper intelligemment. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un cabinet comme Sermorens Consultants à Grenoble ou Voiron. Nous vous aidons à simuler les deux options et à choisir le régime le plus adapté à votre situation et à vos objectifs.